• Notre projet interdisciplinaire

    Notre projet interdisciplinaire

     Parcours effectué par le groupe 1

     

    Notre projet interdisciplinaire

    Parcours effectué par le groupe 2 

     

    Nous avons choisi d’établir notre projet interdisciplinaire autour des deux matières suivantes : l’EPS et les mathématiques, plus précisément la géométrie. Nous avons choisi de faire pratiquer notre projet à une classe de CM2, cycle 3. Afin de favoriser les apprentissages, des croisements entre enseignements sont souhaitables à tous les âges de la scolarité. L’éducation physique et sportive est en lien avec l’enseignement « Questionner le monde ». Elle contribue aux notions qui concernent l’espace ainsi que le temps. Ces notions sont notamment abordées dans la matière des mathématiques. Les élèves peuvent ainsi utiliser diverses modes de représentations de l’environnement qui les entourent, ou alors la représentation de leur évolution. Les chiffres, les graphiques, les tableaux permettent ces représentations.

    Ainsi, la séance proposée consiste à pratiquer à la fois, les parcours 1 et 2 affichés en début de rédaction. Cette partie consiste à pratiquer l’activité sportive athlétique. Mais les élèves devront également représenter les composants matériels de ce parcours à l’aide de figures géométriques/graphiques. Cette partie correspond donc aux mathématiques. Comme pour la séance d’EPS, la classe sera divisée en 2 groupes de travail. Le premier groupe pratiquera l’activité, tandis que l’autre sera chargée de reproduire le parcours sportif sur feuille. Les élèves sur le parcours auront 20 minutes pour l’effectuer et ils auront la possibilité de le faire en binôme. Pendant ce temps là, les autres élèves reproduiront sur feuille le parcours.

    Nous avons également identifier un concept commun aux mathématiques et à l’EPS. En géométrie la compétence : « (Se) repérer et (se) déplacer dans l’espace en utilisant ou en élaborant des représentations ». Ainsi, les élèves seront amenés à se déplacer dans le gymnase pour pouvoir représenter graphiquement le parcours sportif. S’ils se déplacent, ils doivent savoir également se repérer dans cet espace mais ils doivent surtout repérer l’emplacement de chaque élément qui compose le parcours. Leur place dans le gymnase, l’endroit ou est situé l’objet par rapport à un autre etc. A cette compétence de géométrie, nous pouvons y joindre une compétence sportive : « Prendre des repères extérieurs et des repères sur son corps »  mais aussi «  Mesurer et quantifier les performances, les enregistrer, les comparer, les classer, les traduire en représentations graphiques ». Ainsi, dans les deux enseignements, nous retrouvons les notions essentielles à notre projet interdisciplinaire : le repérage et la traduction graphique des parcours.

    Ainsi, ce projet interdisciplinaire permettra aux élèves de restituer leurs connaissances apprises lors de la séance de géométrie ou ils ont abordé différentes formes géométriques. Cette séance mathématique sert de pré requis à cette séance qui rassemble les deux matières. Les élèves réutiliseront donc le carré, le rectangle, le cercle, la sphère et toutes les autres formes dans la représentation de leur parcours, qui auront été vues dans la séance de géométrie. Cette séance permet à l’élève de passer d’un « espace vécu » qui est le gymnase, à un « espace géométrique » qui est à la fois le gymnase et le parcours qu’ils vont dessiner sur feuille.

    Tout d’abord, c’est l’aspect sensitif de l’activité qui est mise en jeu. Les élèves qui vont devoir représenter le parcours sportif , vont d’abord être dans une première phase d’observation. Ils vont analyser et regarder les différents composants du parcours : les poutres, le trampoline, les cerceaux, les échasses etc. Ils vont surement rencontrer des difficultés dans la représentation des échasses par exemple ou des ponts car géométriquement ou graphiquement, il est difficile d’attribuer une forme géométrique à un objet qui n’est pas directement assigné à une forme. Ils devront alors faire preuve d’imagination pour trouver un graphique le représentant. Au contraire, ils n’auront aucun mal à représenter un tapis , un cerceau ou un trampoline car la forme géométrique leur paraitra évidente. Par exemple pour le tapis , ils le représenteront avec un carré, pour le cerceau , ils dessineront un cercle , et de même pour le trampoline.

    Avant de passer au « propre » , ils auront la possibilité de faire un brouillon. Petit à petit, ils se détacheront de la phase d’observation pour passer à une phase de réflexion. Ils vont donc commencer à raisonner et passer à une représentation mentale des objets et de l’espace qui les entourent. Le but est de passer de la représentation d’un espace en 3D, à un espace représenté en 2D. L’élève doit structurer l’espace en passant d’un espace vécu , à un espace représenté. Les parcours sportifs permettent à l’élève de travailler son orientation spatiale. D’une part, il  pratique le parcours, la  motricité permet au corps de s’apprivoiser avec les éléments du parcours. Ainsi, sa représentation sera facilitée car il s’agit d’un parcours qu’il a effectué , on parle d’encodage et de décodage.

    L’élève va devoir se décentrer du parcours sportif pour pouvoir le représenter. Tout d’abord, il faut qu’il identifie la place de l’objet par rapport à lui-même , il doit etre capable de savoir si l’objet se place devant ou derrière lui etc. Ensuite il doit construire des repères par rapport aux éléments du parcours. Il doit etre capable de dire par exemple que le trampoline se trouve à coté des cerceaux. C’est cette étape qui va permettre la transition avec la représentation graphique.

    Lorsque les élèves vont commencer la représentation graphique du parcours, ils vont être confrontés à plusieurs difficultés/problèmes. Tout d’abord, ils vont devoir passer d’un espace tridimensionnel à un espace bidimensionnel. Ce passage implique également un changement d’échelle. Comment vont-ils réussir à représenter un parcours sportif en grandeur nature, sur une feuille A4 ? Ensuite, ils vont devoir respecter l’ordre des éléments du parcours. Il faut que les objets soient représenter sur feuille , comme il le sont en réalité. Il se peut également que les élèves omettent certains éléments du parcours ou alors qu’ils les substituent.

    Pour leur faciliter la représentation du parcours, l’enseignante  leur distribuera des feuilles sur lesquelles des figures géométriques sont proposées ainsi que des éléments graphiques qu’ils auront vus au préalable notamment dans la séance de géométrie. Elle leur indiquera également, que s’ils le souhaitent, ils peuvent inventer des figures graphiques ou alors utiliser des figures qu’ils connaissent mais qu’ils n’ont pas encore vus en cours. Elle leur proposera également un dessin de parcours , ce qui leur facilitera la représentation car il leur servira de modèle.

    Les attendus de fin de cycle ainsi que les compétences travaillées sont les mêmes que dans les séances de géométrie et d’athlétisme. Elle sont regroupées pour cette séance de transversalité mais elles restent inchangées car il s’agit des mêmes domaines d’enseignements. Pareillement concernant l’explication du parcours , l’enseignante reproduira le même procédé que pour la séance d’EPS précédente.

    Ce projet interdisciplinaire est considéré comme étant un projet collaboratif car il oblige les élèves à communiquer entre eux, notamment ceux qui doivent réaliser le parcours. D’une part parce qu’ils sont en binômes, ainsi ils doivent communiquer entre eux et partager leurs différentes idées. Ainsi, les élèves en difficultés seront aidés par leurs binômes. Les élèves sont tous au même niveau et pratique tous la même activité. Un groupe de classe pratique le parcours tandis que l’autre le représente. Aucun élève n’a de tache ou de rôle assigné. L’activité ne comporte pas de « chronométreurs » , ni de « observateurs ». Par ailleurs, les élèves sont en totale activité d’autonomie, l’enseignante n’intervient pas sauf s’il y a incompréhension de la consigne ou un problème de l’ordre de la sécurité de l’élève. Egalement, le parcours sportif, comme dans la séance d’EPS, est mis en place par les élèves eux-mêmes. Ainsi, ils sont amenés à communiquer ensemble , à se coordonner et à s’entraider. Tous les élèves partagent et ont le même but en commun celui de pratiquer le parcours et de le représenter.

     

    Il est d’ailleurs intéressant de noter la présence d’un élève présentant une diplégie de ses membres inférieurs. Cet élève est donc en fauteuil roulant et fait donc parti des enfants a besoin éducatifs particuliers. Selon la définition du CNDP de Reims, « les élèves à besoins éducatifs particuliers regroupent une grande variété d’élèves qui ont, de manière significative, plus de mal à apprendre que la majorité des enfants du même âge quand ils sont dans une situation particulière ou qu’ils souffrent d’un handicap qui les empêche ou les gêne dans leurs apprentissages ». Les élèves à BEP regroupent plusieurs catégories d’enfants comme :

    -          Les enfants handicapés (physiques, mentaux ou sensoriels).

    -          Enfants en situation familiale ou sociale difficile.

    -          Enfants intellectuellement précoces.

    -          Enfants malades (leucémie…).

    -          Enfants du voyage.

    -          Enfants mineurs en milieu carcéral.

     

    En effet, « Constitue un handicap, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. 

    Chaque enfant à le droit d’accéder à l’éducation et ainsi étudier dans les meilleures conditions possibles. Ainsi cette idée est renforcée notamment par la circulaire du 9 septembre 2003 concernant l’accueil en collectivité des enfants et adolescents atteints de trouble de la snaté ou encore à la loi du 11 février 2003 pour l’égalité des chances, de la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées.

    Ce projet interdisciplinaire a donc également pour but d’inclure TOUS les élèves, de favoriser l’esprit d’équipe et l’égalité car les élèves en situation de handicap ont souvent été « un problème » quant à leur inclusion dans la société et de ce fait, dans le système scolaire. En effet, du fait de leur différence, les enfants en situation de handicap font souvent l’objet de moqueries de la part de leurs camarades car ils sont incompris et suscitent des interrogations voire de la peur chez certains enfants. L’enseigante favorise l’entraide et la coopération de la part de tous les élèves de sa classe, le handicap de cet élève est bien évidemment connu par ses camarades car l’enseignante à veiller à en parler dès le début de l’année et ainsi faire comprendre aux autres enfants que cet enfant souffrait d’un handicap physique et qu’il ne pouvait pas bouger ses jambes mais qu’il n’est pas très différent des autres et qu’il serait judiscieux de ne pas le laisser de côté et de l’aider dans ses apprentissages quotidiens s’il en est nécessaire. Il s’agit alors de faire participer cet élève au même titre que ses camarades et de leurs faire comprendre que même s’il est handicapé, il reste un enfant comme les autres et qu’il ne faut pas l’exclure de la vie en communauté. Pour cela, l’enseignante à imaginer un parcours sportif qu’il pourra effectuer sans problèmes autour du verbe d’action « Lancer » en majorité. Ce parcours s’effectuera en binôme ainsi, l’enseignante choisira au hasard dans la liste d’appel un élève pour effectuer ce parcours avec l’élève handicapé. Le parcours durera 20min.

    Concernant le parcours sportif :

     Les 2 élèves commenceront par soulever des poids/haltères 15 fois de manière asynchrone donc en levant le bras gauche puis le bras droit. Ce premier exercice permettra aux enfants de travailler leur motricité. Ils devront ensuite courir ou rouler sur une courte distance d’environ 8 mètres mais le plus rapidement possible ainsi cet exercice permettra aux élèves de travailler leur adaptation à l’environnement dans lequel ils se trouvent ainsi que sur leur respiration et donc leur capacité physique. Ensuite, les 2 élèves devront se placer face à face à environ 3 mètres l’un de l’autre et ils devront s’envoyer une balle de tennis chacun leur tour. Cet exercice permettra aux enfants de travailler sur le lancer, ils devront ainsi être attentif à ce que chacun fait et rester concentrer sur leur lancer pour permettre une meilleure réception de l’un et de l’autre. Enfin, les deux élèves toujours avec cette même balle de tennis devront la lancer le plus loin possible. Ils seront alors positionnés au fond du gymnase et ils devront lancer la balle à l’autre bout du gymnase sur des tapis qui auront été placés au préalable et sur lesquels se trouveront différentes mesures qui serviront de point de repère pour les élèves ainsi que l’enseignante.. Cet exercice a toujours pour but de faire en sorte que les élèves travaillent leur concentration et leur force physique.

    Notre projet interdisciplinaire

     Parcours adapté pour l'enfant handicapé

    Pendant que les 2 élèves font leur parcours, le reste de la classe procède de la même manière que pour les parcours précédents. Le but est donc pour les élèves de représenter les composantes du matériel sportifs par des formes géométriques/graphiques. De nouveau, l’enseignante aura nul besoin d’intervenir sauf en cas d’incompréhension de la consigne ou en cas de difficulté dans l’exécution du parcours, du non respect des règles de sécurité qui auront été établies avant le début du parcours à l’ensemble des élèves ou encore en cas de difficultés par rapport aux représentations des différentes formes géométriques.

     

    Concernant le partenariat, nous avons décidé d’en établir un avec un éducateur sportif possédant un diplôme inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). Celui-ci s’occupera des élèves qui pratiqueront le parcours sportif. L’enseignante sera à charge des élèves qui représentent graphiquement le parcours. L’éducateur doit avoir une maitrise de la discipline enseignée qui est l’athlétisme. Il doit également avoir des qualités pédagogiques et relationnelles avec les élèves. Si l’intervention est ponctuelle, ils nous est demandé l’autorisation du directeur d’école et l’agrément DASEN. Mais s’il s’agit d’une intervention régulière, selon Eduscol : « ces modalités sont précisées dans une convention signée par l’IA-DASEN ou l’IEN et la collectivité territoriale (organisme rémunérateur) ou l'association concernée. Le directeur d'école contresigne la convention dont un exemplaire reste à l'école ».

    Concernant le budget prévisionnel qu’implique cette activité, il induit les dépenses suivantes : 

    Achat de tapis d’atterrissage : 250 EUROS

    Location de matériel : tremplins, trampoline : 300 EUROS

    Lieu de pratique sportive --> gymnase : Gratuit (prêté par la mairie)

    Intervention de l’éducateur sportif : Gratuit (rémunéré par l’Etat)

    Subventions d’exploitations : 0 EUROS

    Impôts et taxes : 0 EUROS

    Ventes : 0 EUROS

    TOTAL : 550 EUROS


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