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    Ici, vous trouverez 3 séances mélangeant l'éducation physique et sportive avec la géométrie enseignée dans une classe de CM2. Quoi de mieux pour apprendre que d'apprendre en s'amusant ? Comment allier l'utile à l'agréable ?

    Nous avons donc élaboré une séance d'EPS, une séance de géométrie ainsi qu'une séance mélangeant ces 2 matières. C'est parti pour un apprentissage sympathique et ludique !


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    Pour cette séance d’EPS nous avons choisi d’effectuer un parcours sportif athlétique. Cette activité s’inscrit dans l’athlétisme.

     

    L’athlétisme se définit comme une activité physique et sportive mettant en exergue trois verbes d’action : courirsauterlancer. C’est une activité de performance motrice chiffrée demandant un effort à dominante énergétique dans un environnement déterminé, avec ou sans matériel. Le but est de dépasser la performance de ses adversaires en distance, en hauteur ou en endurance. Les pratiques athlétiques visant toutes la performance, consiste à : diminuer le temps ou aller plus vite dans les courses, agrandir l’espace dans les sauts et les lancers, aller plus loin ou plus haut ou de lancer des objets loin.

    Les attendus de fin de cycle 3, puisqu’il s’agit d’une classe de CM2, sont les suivants :

    -          - Réaliser des efforts et enchainer plusieurs actions motrices dans différentes familles pour aller plus vite, plus longtemps, plus haut, plus loin.

    -          - Combiner une course, un saut, un lancer pour faire la meilleure performance cumulée.

    -         -  Mesurer, quantifier les performances, les enregistrer, les comparer, les classer, les traduire en représentations graphiques.

    -         -  Assumer les rôles de chronométreur et d’observateur.

    Les compétences à construire à partir des activités athlétiques au cycle 3 renvoient au champ d’apprentissage : « produire une performance maximale, mesurable à une échéance donnée ». S’appuyant sur les trois verbes d’action (sauter, courir, lancer) l’athlétisme est accessible à tous les enfants, à tous les cycles de l’école.

     

    L’athlétisme c’est faire appel aux enjeux éducatifs suivants : le goût et le sens de l’effort en proposant des séances progressives. Cette pratique requiert également la volonté mais également la persévérance de l’élève. On recherche en outre le dépassement de soi mais les progrès doivent aussi être valorisés. Les pratiques physiques individuelles et collectives permettent d’inculquer des valeurs morales et sociales comme le respect des règles, l’entraide et la solidarité. 

     

     

    -          Séance 2 : Parcours sportif athlétique( 50min)

    -          Début de séance : 10min

     

     

    Commençons par une séance d'EPS

     

     

    La séance se déroulera dans un gymnase et débutera par la mise en place du matériel. Tous les élèves devront participer à l’installation du parcours. Cela favorisera l’entraide et la coopération entre les élèves. Les élèves réfléchiront ensemble quant à la mise en place des éléments du parcours. Cela permettra l’interaction entre les élèves et les incitera à communiquer et ainsi à employer un nouveau vocabulaire lié au sport : tremplin, slalom, aire d’atterrissage etc. Pour les aider à l’installation du parcours, la maitresse leur montrera un schéma du parcours sportif à mettre en place au tableau. Ainsi, ils apprendront à se repérer dans l’espace. L’enseignante sera présente pour les aiguiller, les guider et les aider.

    Une fois que le parcours est mis en place, l’enseignante invite les élèves à s’asseoir devant le tableau pour leur expliquer la consigne : « Vous êtes 28 élèves, nous allons diviser la classe en 2 parties : 14 élèves seront sur leur parcours, pendant que les 14 autres élèves seront observateurs. Les observateurs devront analyser la performance de leurs camarades. Vous devrez vérifier si votre camarade est passé par tous les obstacles. Vous devrez remarquer ses facilités et ses difficultés. Tout ces points figurent sur la fiche d’observation. Lorsque ceux qui seront sur le parcours auront finis, ce sera au tour des observateurs de pratiquer. ».

    L’enseignante aura définit au préalable les binômes en essayant de les constituer de façon hétérogène. Une classe en EPS est par nature hétérogène car les expériences vécues par les élèves dans les diverses activités physiques comme les motivations pour les pratiquer sont diverses et variées.

    -          Explication du parcours : (5min)

    Ensuite, l’enseignante expliquera le parcours en le pratiquant en même temps pour que les élèves aient un modèle et une représentation de ce qu’ils devront effectuer. « Vous allez devoir trottiner tout le long du parcours, à chaque fois que vous rejoignez un nouveau point. Le premier point consiste à slalomer à travers les cerceaux, sans les toucher. Ensuite vous rejoignez le second point en courant. Arrivé à l’échelle de rythme, vous devez sauter dans chaque section à cloche pied. Ensuite, vous effectuer 5 bonds sur le trampoline, pas plus ni moins. Puis vous atterrissez à l’atelier de lancer. Un plot se trouve à 1m. Vous devez lancer le cerceau et le faire atterrir sur le plot. Vous lancer 2 cerceaux. Les observateurs, vous devrez noter dans la case « difficulté » ou « facilité », si votre camarade a réussi ou non. Ensuite, vous prenez de l’élan, vous sautez sur le tremplin, et vous atterrissez sur le tapis. Le but est d’atterrir le plus loin possible, il faut donc prendre beaucoup d’élan. Enfin, pour le dernier atelier de saut, vous choisissez un des parcours, celui que vous pensez réussir. Le premier parcours est le plus facile car les cerceaux sont rapprochés. Le dernier parcours est le plus compliqué car les cerceaux sont éloignés entre eux. »

    -          Pratique sportive : (30min)

    Le premier groupe d’élèves aura 13 minutes pour effectuer le parcours. A la suite de ses 13minutes, le sportif rejoindra son observateur pour que celui-ci lui fasse un topo sur ses critères de réussite et sur les difficultés qu’il a rencontré pendant 2minutes. Ensuite, ce sera au tour des observateurs de pratiquer pendant 13 minutes aussi et d’aller voir leurs observateurs pour un bilan.

    L’enseignante devra veiller à la sécurité de ses élèves. Ainsi elle instaura une règle de départ. Il ne faut pas que 2 élèves soit sur le même atelier pour éviter tout risque de collision. Elle devra également vérifier que tous les élèves soient en tenue adaptée à la pratique sportive. Elle tournera dans tous les ateliers et observera tous les élèves. Elle sera présente pour les encourager et les aider à pratiquer.

    -          Bilan global : (5min)

    Pour clôturer la séance, l’enseignante invitera de nouveau les élèves à se réunir devant le tableau. Il s’agit d’un moment d’échange ou chaque élève pourra faire part des difficultés qu’il a rencontré.

    Ainsi, le parcours tourne autour des 3 verbes : courir, sauter, lancer. Chaque verbe à sa variante : sauter loin/haut, lancer précis/loin, courir longtemps/ régulier etc. Pour sauter haut (sur le trampoline) et loin (sur l’air d’atterrissage graduée). Pour le saut, l’élève devra :

    -          Prendre un élan de quelques foulées et sauter à partir d’une zone d’impulsion.

    -          Il devra savoir se réceptionner sur le tapis sur les 2 pieds sans tomber.

     

    Comme variantes didactique, il est possible de :

    -         -  Diminuer ou augmenter la zone d’impulsion

    -         -  Donner un nombre fixe de foulés : entre 6 à 8 pour le C3

    -        -   Mesurer le saut effectif : de l’endroit où l’élève a pris son impulsion à l’endroit où il s’est réceptionné.

     

    Pour le lancer, l’élève devra :

    -         -  Respecter la zone de lancer : s’éloigner de 2m du plot.

    -         -  Evaluer la distance pour réussir à mettre le cerceau au niveau du plot

     

    Comme variantes didactique, il est possible de :

    -          - Eloigner ou rapprocher le plot en fonction des facilités ou difficultés de l’élève.

     

    Pour la course, l’élève devra :

    -        -   Rejoindre chaque point/ atelier en trottinant/courant

     

    Comme variantes didactique, il est possible de : - instaurer un certain temps pour terminer le parcours et donc accélérer la course de l’élève.

    Concernant les compétences visées de cette séance, nous pouvons les diviser sous 3 dimensions : motrice, méthodologique et sociale.

    -          Dimension motrice :

    1.      Combiner des actions simples : courir, lancer, sauter

    2.      Mobiliser ses ressources pour réaliser la meilleure performance possible dans des activités athlétiques variées (courses, sauts, lancers)

    3.      Utiliser sa vitesse pour aller plus loin ou plus haut

    -          Dimension méthodologique :

    1.      Appliquer des principes simples pour améliorer la performance dans des activités athlétiques

    2.      Pendant la pratique, prendre des repères extérieurs et des repères sur son corps pour contrôler son déplacement et son effort

    3.      Evaluer sa performance

    4.      Mesurer et quantifier les performances, les enregistrer, les comparer, les classer, les traduire en représentations graphiques.

    -         Dimension sociale :

    1.      Respecter les règles des activités

    2.      Assumer différents rôles sociaux : sportifs et observateurs.

     

    3.      Communiquer et coopérer pour installer le matériel.


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  • Cette séance sera donc axée sur de la géométrie pure. La géométrie est la branche des mathématiques qui s’intéresse à l’étude des propriétés et des mesures des figures dans l’espace ou sur un plan. On peut regrouper trois branches de la géométrie : La géométrie projective se charge des projections des figures sur un plan, la géométrie de l’espace se centre sur les figures dont les points n’appartiennent pas tous au même plan, tandis que la géométrie plane considère les figures dont les points sont tous sur un plan.

    Cette séance s’inscrit dans le domaine 1 - langages pour penser et communiquer dans lequel 2 compétences sont évaluées :

    -          - Vocabulaire lié aux objets et notions géométriques

    -         -  Codage des figures, lecture de plans, repérage sur des cartes

     

    Les attendus de fin de cycle 3 en géométrie sont les suivants : - Se repérer et se déplacer dans l’espace en utilisant ou en élaborant des représentations ;

    -         -  Reconnaître, nommer, décrire, reproduire, représenter, construire des figures et solides usuels ;

     

    -         - Reconnaitre et utiliser quelques relations géométriques (notions d’alignement, d’appartenance, de perpendicularité, de parallélisme, d'égalité de longueurs, d'égalité d’angle, de distance entre deux points, de symétrie, d’agrandissement et de réduction). 

     

    Ainsi par le biais de cette activité, l’enseignante cherchera à travailler les compétences suivantes avec ses élèves : Reconnaître, nommer, comparer, vérifier, décrire à Figures planes et solides, premières caractérisations : - triangles dont les triangles particuliers (triangle rectangle, triangle isocèle, triangle équilatéral) ;

    -         -  Quadrilatères dont les quadrilatères particuliers (carré, rectangle, losange, première approche du parallélogramme) ;

     

    -         -  Cercle (comme ensemble des points situés à une distance donnée d’un point donné).

     

    Les éléments de vocabulaire associés aux objets et à leurs propriétés (solide, polyèdre, face, arête, polygone, côté, sommet, angle, demi droite, segment, cercle, rayon, diamètre, rayon, milieu…)

     

    Pour cette activité sous forme de jeu éducatif, l’enseignant favorise la coopération, l’entraide et l’esprit de groupe. En effet, tous les élèves participent et peuvent s’aider si l’un d’entre eux doute ou n’ose pas répondre. Cette séance durera environ 35/40min.

    L’enseignant affichera donc sur le tableau 2 photos représentant du matériel sportif, il commencera par afficher une poutre et une échasse. Il interrogera ensuite les élèves en leur demandant : Quelle figure géométrique est représentée par cette poutre et laquelle est représentée par cette échasse ?

    Une fois que la bonne réponse a été donnée donc un rectangle pour la poutre et un carré pour l’échasse, l’enseignant demandera alors à ses élèves : Quelles similitudes et quelles différences vous pouvez observer ?

    L’enseignant fera ensuite un point sur toutes les différentes réponses données et il donnera alors la propriété du carré ainsi que celle du rectangle ce qui permettra alors aux élèves de faire la liste des points communs et différences observées entre ces 2 figures.

    Propriété du carré : Quadrilatère qui a quatre côtés de même longueur, ses côtés opposés sont parallèles deux à deux, il possède 4 angles droits et ses diagonales se coupent en leurs milieux et sont parallèles entre elles. 

     

    Propriété du rectangle : Quadrilatère qui a ses côtés opposés de même longueur et parallèles, il possède 4 angles droits et se diagonales se coupent en leur milieu et sont de mêmes longueurs.

     

    Une petite séance de géométrie

     

    Une petite séance de géométrie

     

     

    Points communs entre le carré et le rectangle :

    -         -  Les côtés parallèles deux à deux.

    -        -   Les côtés consécutifs sont perpendiculaires donc le carré et le rectangle ont 4 angles droits (90°)

    -        -   Les diagonales ont la même longueur et se coupent en leur milieu.

     

                                                                              

    Différences observées entre le carré et le rectangle :

    -        -   Le rectangle est un quadrilatère qui a deux longueurs et deux largeurs égales deux à deux.

    -       -    Le carré est un rectangle particulier qui a ses quatre côtés de même longueur.

    -         -  Le rectangle a deux diagonales de même longueur et qui se coupent en leur milieu.

    -       -    Le carré a deux diagonales de même longueur qui se coupent en leur milieu ET qui sont perpendiculaires entre elles.

     

     

    L’enseignante affichera ensuite deux nouvelles photos représentant un cerceau et une balle de basket et il procèdera de la même façon que pour les deux premières photos affichées. Il leur posera donc la question : Quelle figure géométrique est représentée par ce cerceau et laquelle est représentée par cette balle de basket ?

    Une fois la bonne réponse donnée, donc un cercle pour le cerceau et une sphère pour la balle de basket, l’enseignant reposera la question : Quelles similitudes et quelles différences vous pouvez observer ?

    En fonction des réponses données, l’enseignant donnera alors les propriétés du cercle et de la sphère et ainsi les élèves pourront faire le point sur les points communs et les différences entre ces 2 figures

    Propriété du cercle : Un cercle est constitué de l’ensemble des points situés à la même distance d’un point central que l’on appelle le centre du cercle. Le rayon du cercle est le segment dont l’une des extrémités est le centre du cercle et l’autre un point du cercle. Le diamètre est un segment dont les deux extrémités sont des points du cercle et ayant pour milieu le centre du cercle de ce dernier. Le diamètre a toujours une longueur qui correspond au double de celle du rayon.

    Propriétés de la sphère : La sphère est représentée par l'ensemble des points situés à une même distance du centre appelée «rayon». Représentation en 3D d’un cercle. 


     

     On appelle sphère de centre O et de rayon R,

    l’ensemble des points M de l’espace tels que : OM = R. 

     

    Une petite séance de géométrie

     

    Une petite séance de géométrie

     

    Point communs entre le cercle et la sphère :

    -          Le cercle et la sphère sont tous deux représentés un ensemble de points situés à égale distance d’un point central appelé centre de ce cercle ou de cette sphère.

     

    Différence entre le cercle et la sphère :

    La seule différence est que la sphère est un cercle représenté en 3D.

     

    Enfin, l’enseignant affichera une dernière série de 2 photos représentant un plot et un trampoline. De nouveau, il leurs posera la question : Quelle figure géométrique est représentée par ce cerceau et laquelle est représentée par cette balle de basket ?

    Une fois la bonne réponse donnée donc le triangle pour le plot et l’hexagone pour le trampoline, l’enseignera posera alors la question : Quelles similitudes et quelles différences vous pouvez observer ?

    De nouveau,  une fois les différentes réponses données, l’enseignant donnera les propriétés des 2 figures géométriques ce qui permettra aux enfants de faire un bilan sur les points communs et les différences existantes entre les 2 figures.

    Propriété du triangle : Polygone à 3 côtés. Il existe 3 types de triangles particuliers à Quelconque, isocèle avec 2 côtés de mêmes longueur et équilatéral avec 3 côtés de mêmes longueur et 1 angle droit. La somme des mesures des angles d’un triangle fait 180°.

    Propriété d’un hexagone : Figure géométrique possédant 8 côtés de mêmes longueurs. Les angles internes d’un hexagone régulier sont tous de 120°.

    Une petite séance de géométrie

     

    Une petite séance de géométrie

     

    Ces deux figures n’ont pas de points communs.

     

    Différences entre les 2 figures :

    -          Nombre de côtés.

    -          Mesure des angles internes.

     


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  • Notre projet interdisciplinaire

     Parcours effectué par le groupe 1

     

    Notre projet interdisciplinaire

    Parcours effectué par le groupe 2 

     

    Nous avons choisi d’établir notre projet interdisciplinaire autour des deux matières suivantes : l’EPS et les mathématiques, plus précisément la géométrie. Nous avons choisi de faire pratiquer notre projet à une classe de CM2, cycle 3. Afin de favoriser les apprentissages, des croisements entre enseignements sont souhaitables à tous les âges de la scolarité. L’éducation physique et sportive est en lien avec l’enseignement « Questionner le monde ». Elle contribue aux notions qui concernent l’espace ainsi que le temps. Ces notions sont notamment abordées dans la matière des mathématiques. Les élèves peuvent ainsi utiliser diverses modes de représentations de l’environnement qui les entourent, ou alors la représentation de leur évolution. Les chiffres, les graphiques, les tableaux permettent ces représentations.

    Ainsi, la séance proposée consiste à pratiquer à la fois, les parcours 1 et 2 affichés en début de rédaction. Cette partie consiste à pratiquer l’activité sportive athlétique. Mais les élèves devront également représenter les composants matériels de ce parcours à l’aide de figures géométriques/graphiques. Cette partie correspond donc aux mathématiques. Comme pour la séance d’EPS, la classe sera divisée en 2 groupes de travail. Le premier groupe pratiquera l’activité, tandis que l’autre sera chargée de reproduire le parcours sportif sur feuille. Les élèves sur le parcours auront 20 minutes pour l’effectuer et ils auront la possibilité de le faire en binôme. Pendant ce temps là, les autres élèves reproduiront sur feuille le parcours.

    Nous avons également identifier un concept commun aux mathématiques et à l’EPS. En géométrie la compétence : « (Se) repérer et (se) déplacer dans l’espace en utilisant ou en élaborant des représentations ». Ainsi, les élèves seront amenés à se déplacer dans le gymnase pour pouvoir représenter graphiquement le parcours sportif. S’ils se déplacent, ils doivent savoir également se repérer dans cet espace mais ils doivent surtout repérer l’emplacement de chaque élément qui compose le parcours. Leur place dans le gymnase, l’endroit ou est situé l’objet par rapport à un autre etc. A cette compétence de géométrie, nous pouvons y joindre une compétence sportive : « Prendre des repères extérieurs et des repères sur son corps »  mais aussi «  Mesurer et quantifier les performances, les enregistrer, les comparer, les classer, les traduire en représentations graphiques ». Ainsi, dans les deux enseignements, nous retrouvons les notions essentielles à notre projet interdisciplinaire : le repérage et la traduction graphique des parcours.

    Ainsi, ce projet interdisciplinaire permettra aux élèves de restituer leurs connaissances apprises lors de la séance de géométrie ou ils ont abordé différentes formes géométriques. Cette séance mathématique sert de pré requis à cette séance qui rassemble les deux matières. Les élèves réutiliseront donc le carré, le rectangle, le cercle, la sphère et toutes les autres formes dans la représentation de leur parcours, qui auront été vues dans la séance de géométrie. Cette séance permet à l’élève de passer d’un « espace vécu » qui est le gymnase, à un « espace géométrique » qui est à la fois le gymnase et le parcours qu’ils vont dessiner sur feuille.

    Tout d’abord, c’est l’aspect sensitif de l’activité qui est mise en jeu. Les élèves qui vont devoir représenter le parcours sportif , vont d’abord être dans une première phase d’observation. Ils vont analyser et regarder les différents composants du parcours : les poutres, le trampoline, les cerceaux, les échasses etc. Ils vont surement rencontrer des difficultés dans la représentation des échasses par exemple ou des ponts car géométriquement ou graphiquement, il est difficile d’attribuer une forme géométrique à un objet qui n’est pas directement assigné à une forme. Ils devront alors faire preuve d’imagination pour trouver un graphique le représentant. Au contraire, ils n’auront aucun mal à représenter un tapis , un cerceau ou un trampoline car la forme géométrique leur paraitra évidente. Par exemple pour le tapis , ils le représenteront avec un carré, pour le cerceau , ils dessineront un cercle , et de même pour le trampoline.

    Avant de passer au « propre » , ils auront la possibilité de faire un brouillon. Petit à petit, ils se détacheront de la phase d’observation pour passer à une phase de réflexion. Ils vont donc commencer à raisonner et passer à une représentation mentale des objets et de l’espace qui les entourent. Le but est de passer de la représentation d’un espace en 3D, à un espace représenté en 2D. L’élève doit structurer l’espace en passant d’un espace vécu , à un espace représenté. Les parcours sportifs permettent à l’élève de travailler son orientation spatiale. D’une part, il  pratique le parcours, la  motricité permet au corps de s’apprivoiser avec les éléments du parcours. Ainsi, sa représentation sera facilitée car il s’agit d’un parcours qu’il a effectué , on parle d’encodage et de décodage.

    L’élève va devoir se décentrer du parcours sportif pour pouvoir le représenter. Tout d’abord, il faut qu’il identifie la place de l’objet par rapport à lui-même , il doit etre capable de savoir si l’objet se place devant ou derrière lui etc. Ensuite il doit construire des repères par rapport aux éléments du parcours. Il doit etre capable de dire par exemple que le trampoline se trouve à coté des cerceaux. C’est cette étape qui va permettre la transition avec la représentation graphique.

    Lorsque les élèves vont commencer la représentation graphique du parcours, ils vont être confrontés à plusieurs difficultés/problèmes. Tout d’abord, ils vont devoir passer d’un espace tridimensionnel à un espace bidimensionnel. Ce passage implique également un changement d’échelle. Comment vont-ils réussir à représenter un parcours sportif en grandeur nature, sur une feuille A4 ? Ensuite, ils vont devoir respecter l’ordre des éléments du parcours. Il faut que les objets soient représenter sur feuille , comme il le sont en réalité. Il se peut également que les élèves omettent certains éléments du parcours ou alors qu’ils les substituent.

    Pour leur faciliter la représentation du parcours, l’enseignante  leur distribuera des feuilles sur lesquelles des figures géométriques sont proposées ainsi que des éléments graphiques qu’ils auront vus au préalable notamment dans la séance de géométrie. Elle leur indiquera également, que s’ils le souhaitent, ils peuvent inventer des figures graphiques ou alors utiliser des figures qu’ils connaissent mais qu’ils n’ont pas encore vus en cours. Elle leur proposera également un dessin de parcours , ce qui leur facilitera la représentation car il leur servira de modèle.

    Les attendus de fin de cycle ainsi que les compétences travaillées sont les mêmes que dans les séances de géométrie et d’athlétisme. Elle sont regroupées pour cette séance de transversalité mais elles restent inchangées car il s’agit des mêmes domaines d’enseignements. Pareillement concernant l’explication du parcours , l’enseignante reproduira le même procédé que pour la séance d’EPS précédente.

    Ce projet interdisciplinaire est considéré comme étant un projet collaboratif car il oblige les élèves à communiquer entre eux, notamment ceux qui doivent réaliser le parcours. D’une part parce qu’ils sont en binômes, ainsi ils doivent communiquer entre eux et partager leurs différentes idées. Ainsi, les élèves en difficultés seront aidés par leurs binômes. Les élèves sont tous au même niveau et pratique tous la même activité. Un groupe de classe pratique le parcours tandis que l’autre le représente. Aucun élève n’a de tache ou de rôle assigné. L’activité ne comporte pas de « chronométreurs » , ni de « observateurs ». Par ailleurs, les élèves sont en totale activité d’autonomie, l’enseignante n’intervient pas sauf s’il y a incompréhension de la consigne ou un problème de l’ordre de la sécurité de l’élève. Egalement, le parcours sportif, comme dans la séance d’EPS, est mis en place par les élèves eux-mêmes. Ainsi, ils sont amenés à communiquer ensemble , à se coordonner et à s’entraider. Tous les élèves partagent et ont le même but en commun celui de pratiquer le parcours et de le représenter.

     

    Il est d’ailleurs intéressant de noter la présence d’un élève présentant une diplégie de ses membres inférieurs. Cet élève est donc en fauteuil roulant et fait donc parti des enfants a besoin éducatifs particuliers. Selon la définition du CNDP de Reims, « les élèves à besoins éducatifs particuliers regroupent une grande variété d’élèves qui ont, de manière significative, plus de mal à apprendre que la majorité des enfants du même âge quand ils sont dans une situation particulière ou qu’ils souffrent d’un handicap qui les empêche ou les gêne dans leurs apprentissages ». Les élèves à BEP regroupent plusieurs catégories d’enfants comme :

    -          Les enfants handicapés (physiques, mentaux ou sensoriels).

    -          Enfants en situation familiale ou sociale difficile.

    -          Enfants intellectuellement précoces.

    -          Enfants malades (leucémie…).

    -          Enfants du voyage.

    -          Enfants mineurs en milieu carcéral.

     

    En effet, « Constitue un handicap, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. 

    Chaque enfant à le droit d’accéder à l’éducation et ainsi étudier dans les meilleures conditions possibles. Ainsi cette idée est renforcée notamment par la circulaire du 9 septembre 2003 concernant l’accueil en collectivité des enfants et adolescents atteints de trouble de la snaté ou encore à la loi du 11 février 2003 pour l’égalité des chances, de la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées.

    Ce projet interdisciplinaire a donc également pour but d’inclure TOUS les élèves, de favoriser l’esprit d’équipe et l’égalité car les élèves en situation de handicap ont souvent été « un problème » quant à leur inclusion dans la société et de ce fait, dans le système scolaire. En effet, du fait de leur différence, les enfants en situation de handicap font souvent l’objet de moqueries de la part de leurs camarades car ils sont incompris et suscitent des interrogations voire de la peur chez certains enfants. L’enseigante favorise l’entraide et la coopération de la part de tous les élèves de sa classe, le handicap de cet élève est bien évidemment connu par ses camarades car l’enseignante à veiller à en parler dès le début de l’année et ainsi faire comprendre aux autres enfants que cet enfant souffrait d’un handicap physique et qu’il ne pouvait pas bouger ses jambes mais qu’il n’est pas très différent des autres et qu’il serait judiscieux de ne pas le laisser de côté et de l’aider dans ses apprentissages quotidiens s’il en est nécessaire. Il s’agit alors de faire participer cet élève au même titre que ses camarades et de leurs faire comprendre que même s’il est handicapé, il reste un enfant comme les autres et qu’il ne faut pas l’exclure de la vie en communauté. Pour cela, l’enseignante à imaginer un parcours sportif qu’il pourra effectuer sans problèmes autour du verbe d’action « Lancer » en majorité. Ce parcours s’effectuera en binôme ainsi, l’enseignante choisira au hasard dans la liste d’appel un élève pour effectuer ce parcours avec l’élève handicapé. Le parcours durera 20min.

    Concernant le parcours sportif :

     Les 2 élèves commenceront par soulever des poids/haltères 15 fois de manière asynchrone donc en levant le bras gauche puis le bras droit. Ce premier exercice permettra aux enfants de travailler leur motricité. Ils devront ensuite courir ou rouler sur une courte distance d’environ 8 mètres mais le plus rapidement possible ainsi cet exercice permettra aux élèves de travailler leur adaptation à l’environnement dans lequel ils se trouvent ainsi que sur leur respiration et donc leur capacité physique. Ensuite, les 2 élèves devront se placer face à face à environ 3 mètres l’un de l’autre et ils devront s’envoyer une balle de tennis chacun leur tour. Cet exercice permettra aux enfants de travailler sur le lancer, ils devront ainsi être attentif à ce que chacun fait et rester concentrer sur leur lancer pour permettre une meilleure réception de l’un et de l’autre. Enfin, les deux élèves toujours avec cette même balle de tennis devront la lancer le plus loin possible. Ils seront alors positionnés au fond du gymnase et ils devront lancer la balle à l’autre bout du gymnase sur des tapis qui auront été placés au préalable et sur lesquels se trouveront différentes mesures qui serviront de point de repère pour les élèves ainsi que l’enseignante.. Cet exercice a toujours pour but de faire en sorte que les élèves travaillent leur concentration et leur force physique.

    Notre projet interdisciplinaire

     Parcours adapté pour l'enfant handicapé

    Pendant que les 2 élèves font leur parcours, le reste de la classe procède de la même manière que pour les parcours précédents. Le but est donc pour les élèves de représenter les composantes du matériel sportifs par des formes géométriques/graphiques. De nouveau, l’enseignante aura nul besoin d’intervenir sauf en cas d’incompréhension de la consigne ou en cas de difficulté dans l’exécution du parcours, du non respect des règles de sécurité qui auront été établies avant le début du parcours à l’ensemble des élèves ou encore en cas de difficultés par rapport aux représentations des différentes formes géométriques.

     

    Concernant le partenariat, nous avons décidé d’en établir un avec un éducateur sportif possédant un diplôme inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). Celui-ci s’occupera des élèves qui pratiqueront le parcours sportif. L’enseignante sera à charge des élèves qui représentent graphiquement le parcours. L’éducateur doit avoir une maitrise de la discipline enseignée qui est l’athlétisme. Il doit également avoir des qualités pédagogiques et relationnelles avec les élèves. Si l’intervention est ponctuelle, ils nous est demandé l’autorisation du directeur d’école et l’agrément DASEN. Mais s’il s’agit d’une intervention régulière, selon Eduscol : « ces modalités sont précisées dans une convention signée par l’IA-DASEN ou l’IEN et la collectivité territoriale (organisme rémunérateur) ou l'association concernée. Le directeur d'école contresigne la convention dont un exemplaire reste à l'école ».

    Concernant le budget prévisionnel qu’implique cette activité, il induit les dépenses suivantes : 

    Achat de tapis d’atterrissage : 250 EUROS

    Location de matériel : tremplins, trampoline : 300 EUROS

    Lieu de pratique sportive --> gymnase : Gratuit (prêté par la mairie)

    Intervention de l’éducateur sportif : Gratuit (rémunéré par l’Etat)

    Subventions d’exploitations : 0 EUROS

    Impôts et taxes : 0 EUROS

    Ventes : 0 EUROS

    TOTAL : 550 EUROS


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